06.09.2024 13.09.2024

Khoutbah n°1302 : Les versets explicites et les versets non explicites

Les savants du Salaf ont interprété les versets non explicites souvent d’une manière globale et les savants du Khalaf d’une manière détaillée. Aucun savant musulman n’a adopté pour les versets non explicites le sens apparent, qui vient communément à l’esprit, car cela reviendrait à assimiler Dieu aux créatures.


Discours du vendredi 6 septembre 2024 correspondant au 3 rabi^ al-‘awwal 1446 de l’Hégire

Les versets explicites et les versets non explicites

الآيَاتُ الـمُحْكَمَاتُ وَالآيَاتُ الـمُتَشَابِهَاتُ

الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammad, raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-Ladhina ‘amanou t-taqou l-Lah.

Louanges à Dieu Qui a fait descendre le Qour’an en tant que guidée et miséricorde, dans lequel figure des versets ayah– non explicites et d’autres qui sont explicites. Il a éclairé par le Qour’an les compréhensions d’un groupe de gens et Il a fait que les cœurs d’un autre groupe soient cadenassés. Celui que Dieu guide, c’est par Sa grâce qu’Il lui donne la force de Lui obéir, et celui que Dieu égare, ce n’est pas une injustice de sa part de lui donner la force de Lui désobéir. Dieu est exempt de toute imperfection, Il est exempt de l’injustice. Ce qu’Il veut, Il le réalise. Et j’invoque Dieu pour que davantage d’honneur et d’élévation en degré et l’apaisement quant au sort de sa communauté, soient accordés à notre maître Mouhammad, l’Imam des pieux vertueux, ainsi qu’à sa famille excellente et à ceux qui l’ont suivi sur la foi. Je témoigne qu’il n’est de dieu que Dieu Celui Qui seul mérite d’être adoré, et je témoigne que notre maître Mouhammad est Son esclave et Son messager, que les élévations en honneur et en degré de mon Seigneur lui soient accordées ainsi qu’à tout messager qu’Il ait jamais envoyé.

Esclaves de Dieu, je vous recommande ainsi qu’à moi-même de faire preuve de piété à l’égard de Dieu Al-^Aliyy Al-^Adhim, Lui Qui dit dans Son Livre honoré, dans la sourate Ali ^Imran :

﴿ هُوَ ٱلَّذِيٓ أَنزَلَ عَلَيۡكَ ٱلۡكِتَٰبَ مِنۡهُ ءَايَٰتٞ مُّحۡكَمَٰتٌ هُنَّ أُمُّ ٱلۡكِتَٰبِ وَأُخَرُ مُتَشَٰبِهَٰتٞۖ فَأَمَّا ٱلَّذِينَ فِي قُلُوبِهِمۡ زَيۡغٞ فَيَتَّبِعُونَ مَا تَشَٰبَهَ مِنۡهُ ٱبۡتِغَآءَ ٱلۡفِتۡنَةِ وَٱبۡتِغَآءَ تَأۡوِيلِهِۦۖ وَمَا يَعۡلَمُ تَأۡوِيلَهُۥٓ إِلَّا ٱللَّهُۗ وَٱلرَّٰسِخُونَ فِي ٱلۡعِلۡمِ يَقُولُونَ ءَامَنَّا بِهِۦ كُلّٞ مِّنۡ عِندِ رَبِّنَاۗ وَمَا يَذَّكَّرُ إِلَّآ أُوْلُواْ ٱلۡأَلۡبَٰبِ ٧ ﴾

(houwa l-ladhi ‘anzala ^alayka l-kitaba minhou ‘ayatoun mouhkamatoun hounna ‘oummou l-kitabi wa‘oukharou moutachabihat fa‘amma l-ladhina fi qouloubihim zayghoun fayattabi^ouna ma tachabaha minhou btigha’a l-fitnati wabtigha’a tawilih wama ya^lamou tawilahou ‘il-la l-Lahou war-raçikhouna fi l-^ilmi yaqoulouna ‘amanna bihi koulloun min ^indi Rabbina wama yadh-dhakkarou ‘il-la ‘oulou l-‘albab)

ce qui signifie : « C’est Lui Qui a fait descendre sur toi le Livre dans lequel il y a des versets explicites –mouhkamat qui sont la référence du Livre et d’autres versets non explicites –moutachabihat–. Ceux qui ont un égarement dans le cœur suivent ce qui n’est pas explicite en vue de semer la discorde et pour l’interpréter de la mauvaise manière. N’en sait l’interprétation que Dieu et ceux qui sont versés dans la science. Ils disent : “Tout est de la part de notre Seigneur !” Seuls ceux qui sont dotés de raison sont exhortés par cela. »

Mes frères de foi, notre Seigneur nous a indiqué que dans le Qour’an, il y a des versets explicites et des versets non explicites. Les versets explicites, ce sont ceux dont le sens visé est clair et qui n’admettent qu’une seule interprétation du point de vue de la langue. C’est-à-dire qu’ils n’admettent qu’une seule signification, comme la parole de Dieu dans la sourate Al-‘Ikhlas :

﴿ وَلَمۡ يَكُن لَّهُۥ كُفُوًا أَحَدُۢ ٤ ﴾

(walam yakoun lahou koufouwan ‘ahad)

qui signifie : « Et il n’a aucun équivalent. » Et la parole de Allah ta^ala dans la sourate Ach-Choura :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

qui signifie : « Absolument rien n’est pareil à Lui. »

Dieu a appelé les versets explicites –mouhkamat– « ‘oummou l-kita», c’est-à-dire la référence. Autrement dit, ils sont la base à laquelle on ramène les versets non explicites –moutachabihat. La plupart des versets du Qour’an sont explicites –mouhkamat.

Concernant les versets non explicites –moutachabihat–, ce sont ceux dont le sens visé n’a pas été clairement indiqué et qui, du point de vue de la langue arabe, admettent plusieurs possibilités d’interprétation, c’est-à-dire plusieurs sens. Pour connaître le sens qui est visé, Il est nécessaire qu’une analyse soit réalisée par des experts en analyse et en compréhension, qui ont une très bonne connaissance des textes révélés et de la langue arabe, de sorte que les significations ne leur échappent pas. En effet, il n’est pas permis à chaque personne qui lit le Qour’an de l’expliquer.

À titre d’exemple, il y a la parole de Dieu, dans la sourate Taha :

﴿ ٱلرَّحۡمَٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ ٥ ﴾

[20/5] (Ar-Rahmanou ^ala l-^archi stawa) Dans la langue arabe, le mot ‘istawa admet quinze sens. On a donc besoin d’une étude faite par des savants, afin de connaître le sens visé dans ce verset.

Chers frères de foi, les gens de Ahlou s-Sounnah ont suivi deux voies pour interpréter les versets non explicites –moutachabihat–. Les deux voies sont valables. La première est celle qui est suivie par la majeure partie des Salaf –les Salaf étant les gens des trois premiers siècles de l’Hégire–. En effet, ils ont interprété ce qui n’est pas explicite globalement en ramenant ces versets non explicites aux versets explicites –mouhkamat–, et ce, en croyant en ces versets et en croyant qu’ils ont une signification qui convient à l’éminence de Dieu, sans toutefois en préciser le sens ; ils ne les ont pas expliqués pour autant selon le sens apparent, c’est-à-dire le sens qui viendrait en premier à l’esprit dans un autre contexte ! Ainsi lorsqu’ils entendent la parole de Allah ta^ala :

﴿ ٱلرَّحۡمَٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ ٥ ﴾

(Ar-Rahmanou ^ala l-^archi stawa),

ils la ramènent aux versets explicites, comme la parole de Allah ta^ala :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

qui signifie : « Absolument rien n’est pareil à Lui » et ils savent que le sens apparent de la parole de Allah ta^ala :

﴿ ٱلرَّحۡمَٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ ٥ ﴾

(Ar-Rahmanou ^ala l-^archi stawa), c’est-à-dire le sens communément associé à l’istiwa [c’est-à-dire en dehors de tout contexte], tel que « l’établissement » ou « la position assise », n’est pas le sens visé par ce verset, car il s’agirait de caractéristiques des créatures ! Ce sens est donc contraire aux versets explicites –mouhkamah– tels que :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

qui signifie : « Absolument rien n’est pareil à Lui. »

Les Salaf ont donc interprété ce verset en faisant une interprétation globale. Ils ont dit que Son istiwa est un istiwa qui convient à Son Être, c’est-à-dire qu’il ne s’agit ni d’une position assise, ni d’une installation, ni d’un établissement, et que c’est un istiwa qui n’a de ressemblance avec aucune des caractéristiques des créatures. Ceci est à l’exemple de ce que l’Imam Ach-Chafi^iyy, que Dieu l’agrée, a dit :

( ءَامَنْتُ بِـمَا جَاءَ عَنِ اللهِ عَلَى مُرَادِ اللهِ وَبِـمَا جَاءَ عَنْ رَسُولِ اللهِ عَلَى مُرَادِ رَسُولِ اللهِ )

« J’ai cru fermement en ce qui est parvenu de la part de Dieu selon le sens voulu par Dieu et j’ai cru fermement en ce qui nous est parvenu du Messager de Dieu selon le sens visé par le Messager de Dieu. » Il a voulu dire, que Dieu l’agrée : en excluant les significations corporelles auxquelles les illusions et les pensées pourraient conduire, car elles ne sont pas possibles au sujet de Dieu.

La seconde voie, c’est la voie des savants du Khalaf – les savants du Khalaf étant les savants musulmans qui sont venus après les trois premiers siècles de l’Hégire –. Ils interprètent d’une façon détaillée, en désignant des sens qui lui sont possibles et valables selon la langue arabe. Or eux non plus ne les expliquent pas selon leurs sens apparents, agissant ainsi conformément aux gens du Salaf.

Par conséquent, les gens du Salaf – les prédécesseurs – et ceux du Khalaf – les successeurs – sont en accord sur le fait de ne pas donner à ces versets leur sens apparent.

Au sujet du verset :

﴿ ٱلرَّحۡمَٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ ٥ ﴾

(Ar-Rahmanou ^ala l-^archi stawa)

que nous avons donné à titre d’exemple de verset non explicite, la plupart des Salaf ont dit : (‘istawa bila kayf) « ‘istawa sans comment » c’est-à-dire qu’il s’agit d’un istiwa qui convient à l’éminence de Dieu et non pas dans un sens qui ferait partie des caractéristiques des créatures. C’est-à-dire pas dans le sens de la position assise… ou de l’installation… ou de l’élévation par l’endroit.

Les gens qui ont suivi la seconde voie quant à eux, ils ont dit : « ’istawa c’est-à-dire Il domine par Sa puissance, Il préserve et Il maintient en existence » du fait que qahara – Il domine par Sa puissance – fait partie des sens de l’istiwa dans la langue arabe, et du fait que ce sens est conforme au verset explicite :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

et à la parole de Allah ta^ala, dans la sourate Al-‘An^am :

﴿ وَهُوَ ٱلۡقَاهِرُ فَوۡقَ عِبَادِهِۦۚ  ﴾

(wahouwa l-Qahirou fawqa ^ibadih)

qui signifie : « Et Il est Celui Qui domine Ses esclaves par Sa toute-puissance. »

Certains égarés prétendent que l’interprétation par un autre sens que le sens apparent – le ta’wil – serait interdit et que les Salaf n’auraient jamais fait de ta’wil ! Mais ce sont-là des paroles infondées et réfutées… Comment serait-ce le cas, alors qu’il est parvenu avec une forte chaîne de transmission, au sujet du Maître des gens salla l-Lahou ^alayhi wasallam, que Ibnou ^Abbas lui avait amené l’eau pour son woudou ; le Prophète salla l-Lahou ^alayhi wasallam avait dit :

 (( من فعل هذا ؟ )) 

(man fa^ala hadha)

ce qui signifie : « Qui a fait cela ? » et Ibnou ^Abbas avait répondu : « Moi, ô Messager de Dieu. » Le Messager de Dieu salla l-Lahou ^alayhi wasallam avait alors invoqué en sa faveur :

(( اللهم فقِّهْهُ في الدِّين وعَلِّمْهُ التأويل ))

(Allahoumma faqqih-hou fi d-dini wa^allimhou t-ta’wil) ce qui signifie : « Ô Dieu accorde-lui la science de la religion et enseigne-lui l’interprétation. »

Si le ta’wil avait été interdit, cette invocation de la part du Prophète aurait été une invocation contre Ibnou ^Abbas et non pas en sa faveur !

Plus encore, interdire le ta’wil mène à prétendre qu’il y aurait des contradictions au sein même du Qour’an. Si quelqu’un retient le sens apparent du verset, dans la sourate Al-Hadid :

﴿ وَهُوَ مَعَكُمۡ أَيۡنَ مَا كُنتُمۡۚ ٤ ﴾

(wahouwa ma^akoum ‘aynama kountoum)

et croit donc que Dieu serait avec tout un chacun par Son Être ou qu’Il prendrait place dans tous les endroits[1], et s’il retient aussi le sens apparent du verset :

﴿ ٱلرَّحۡمَٰنُ عَلَى ٱلۡعَرۡشِ ٱسۡتَوَىٰ ٥ ﴾

(Ar-Rahmanou ^ala l-^archi stawa)

et croit que Dieu serait assis sur le Trône, cela entraîne une contradiction, car cela signifierait que Dieu est à la fois dans la direction du haut au-dessus du Trône et avec tout un chacun par Lui-même, dans toutes les directions, dont la direction du bas, vers la terre. Cela entraîne donc qu’il y aurait des contradictions, or il n’est pas possible qu’il y ait des contradictions dans le Qour’an. Dieu dit, dans la sourate An-Niça :

﴿ أَفَلَا يَتَدَبَّرُونَ ٱلۡقُرۡءَانَۚ وَلَوۡ كَانَ مِنۡ عِندِ غَيۡرِ ٱللَّهِ لَوَجَدُواْ فِيهِ ٱخۡتِلَٰفٗا كَثِيرٗا ﴾

(‘afala yatadabbarouna l-Qour’ana walaw kana min ^indi ghayri l-Lahi lawajadou fihi khtilafan kathira)

ce qui signifie : « Ne méditent-ils pas au sujet du Qour’a? S’il était parvenu de la part de quelqu’un d’autre que Dieu, ils y auraient immanquablement relevé beaucoup de divergences et de contradictions. »

Cependant, si quelqu’un ramenait ces deux versets au verset :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

en interprétant l’istiwa par la domination par la puissance, ou bien en disant que l’istiwa a un sens qui convient à Dieu, tout en excluant au sujet de Dieu l’endroit, la position assise et l’installation sur le Trône, et s’il interprétait la parole de Dieu :

﴿ وَهُوَ مَعَكُمۡ أَيۡنَ مَا كُنتُمۡۚ ٤ ﴾

(wahouwa ma^akoum ‘aynama kountoum)

par la science, c’est-à-dire qu’Il sait toute chose à votre sujet, ce serait une cause de sauvegarde, car cela est conforme au verset :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

qui signifie : « Absolument rien n’est pareil à Lui. »

Par ailleurs, que dirait celui qui interdit de faire le ta’wi – l’interprétation par un autre sens que le sens apparent de la parole de Allah ta^ala mentionnant que notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam a dit :

﴿ إِنِّي ذَاهِبٌ إِلَىٰ رَبِّي سَيَهۡدِينِ ٩٩ ﴾

(‘inni dhahiboun ‘ila Rabbi sarabicdin


Ibrahim ^alayhi s-salam partait vers la Palestine. Est-ce que, selon sa prétention, il ira dire que Dieu habite en Palestine ? Ou bien ira-t-il faire une interprétation – un ta’wi– pour concilier le sens de ce verset avec le verset explicite :

﴿ لَيۡسَ كَمِثۡلِهِۦ شَيۡءٞۖ ﴾

(layça kamithlihi chay’)

et tant d’autres versets explicites ?! En sachant que ce qu’a visé notre maître ‘Ibrahim ^alayhi s-salam par sa parole, c’est : « Je vais là où mon Seigneur m’a ordonné d’aller ! »

Mon frère musulman, si tu entends ou lis un verset dans le Qour’an dont le sens apparent [hors contexte] est contraire à celui des versets explicites, ne te précipites pas si tu n’as jamais entendu son explication de la part de ceux qui sont qualifiés pour la donner. Dis-toi plutôt : « Elle a forcément un sens qui est digne de Dieu ! » et réfère-toi aux versets explicites. Ne retiens absolument pas le sens apparent, c’est-à-dire le sens qui te vient à l’esprit et qui conduirait à penser que Dieu aurait des similitudes avec les choses qu’Il a créées. Que Dieu agrée le Maître Ahmad Ar-Rifa^iyy Al-Kabir qui a dit :

صُونُوا عَقَائِدَكُمْ مِنَ التَّـمَسُّكِ بِظَاهِرِ مَا تَشَابَهَ مِنَ القُرْءَانِ وَالسُّنَّةِ فَإِنَّ ذَلِكَ مِنْ أُصُولِ الكُفْرِ

(sounou ^aqa’idakoum mina t-tamassouki bidhahiri ma tachabaha mina l-Qour’ani was-Sounnah fa’inna dhalika min ‘ousouli l-koufr)

ce qui signifie : « Préservez vos croyances de l’attachement au sens apparent de ce qui est non explicite dans le Qour’an et la Sounnah, car ceci est une des sources de mécréance. »

Ayant tenu mes propos, je demande que Dieu me pardonne ainsi qu’à vous-mêmes.

Second Discours[2] :

الحمد لله والصلاة والسلام على سيدنا محمّد رسول الله يا أيّها الذين آمنوا اتّقوا الله

اللهم اغفِرْ للمؤمنين والمؤمنات

Al-hamdou lil-Lahi wassalatou was-salamou ^ala sayyidina Mouhammadin raçouli l-Lah ; ya ‘ayyouha l-ladhina ‘amanou ttaqou l-Lah.

 Allahoumma ghfir lil-mou’minina wal-mou’minat.

[1] Ce verset signifie : « Il sait toute chose vous concernant, où que vous soyez. »

[2] Il s’agit des piliers des discours selon Ach-Chafi^iyy. Pour ceux qui seraient amenés à donner le discours entièrement en français, les piliers devraient être dits en arabe.




Horaires pour la prière de Vendredi

- la première séance à 12h45
- ⁠la deuxième séance à 13h45

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